Simon Jolin-Barrette déplore l’inaction libérale dans l’abandon des accusations contre Luigi Coretti
Publié le 24 novembre 2016
« Il est inacceptable que de nombreux accusés dans des affaires de corruption soient libres comme l’air en raison des trop longs délais à tenir leurs procès », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, en réaction à la décision du DPCP d’abandonner ses accusations de fraude, de fabrication de faux et d’usage de faux contre Luigi Coretti, proche de l’ex-ministre libéral Tony Tomassi.
Après les arrêts des procédures en 2011 et en 2015 à l’endroit de nombreux Hells Angel, puis l’arrêt des procédures visant l’influent SalvatoreCazzetta en septembre dernier, c’est au tour de Luigi Correti d’échapper à la justice… non pas pour faute de preuves, mais parce que les délais sont trop longs, a déploré Simon Jolin-Barrette.
« Pendant que la ministre de la Justice invente des excuses et nous accuse à tort de mépriser le système de justice, les Québécois perdent patience et confiance envers leur système de justice. En septembre dernier, j’avais demandé à Stéphanie Vallée ce qu’elle comptait faire pour que ce genre de situation ne se reproduise plus jamais. Deux mois plus tard et 13 années de gouvernement libéral plus tard, nous sommes toujours au même stade. Les libéraux envoient un signal dangereux d’impunité pour les criminels. Combien de criminels libérés faudra-t-il avant que la ministre de la Justice agisse ? On veut des gestes concrets, pas des rencontres et des tables de concertation. La ministre ne prend aucune action pour s’assurer qu’aucun autre criminel n’échappe à la justice », a fustigé le caquiste.