Scandale à la SIQ : Le gouvernement a fait le contraire de ce qu’il avait promis, révèle la CAQ
Publié le 24 novembre 2016
Le gouvernement libéral a vendu l’immeuble du 500 René-Lévesque à Montréal, détenu par la Société immobilière du Québec (SIQ), à George Gantcheff dans l’objectif de vider les bureaux de ses fonctionnaires… mais 9 ans plus tard, c’est exactement le contraire qui s’est produit, a révélé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.
L’ancienne ministre libérale Monique Jérôme-Forget affirmait en 2007 que la vente au privé de certains édifices visait à recentrer la SIQ sur sa mission essentielle, soit de loger les ministères et organismes du gouvernement du Québec dans des locaux appartenant à la SIQ. La SIQ indiquait de son côté que ces immeubles étaient jugés « hors mission ». Contrairement à ces orientations, presque tous les locaux du 500 René-Lévesque sont aujourd’hui loués par le gouvernement. « Les Québécois ont le droit de savoir ce qui s’est passé : pourquoi le gouvernement loue-t-il aujourd’hui presque tous les espaces de l’édifice alors qu’il avait annoncé son intention d’en sortir ses fonctionnaires ? Pour quelles raisons retrouve-t-on plus de fonctionnaires dans cet édifice en 2016 qu’il y en avait en 2007 ? Qui est responsable de ce changement de cap ? »
Le chef de la CAQ a tenté de savoir si le ministre Carlos Leitão considère toujours qu’être propriétaire des immeubles occupés par des fonctionnaires fait partie de la mission du gouvernement. Le ministre a refusé de s’expliquer et de préciser ses intentions quant au 500 René-Lévesque. « Le ministre des Finances nous dit qu’il n’est responsable de rien. C’est incroyable ! Je lui rappelle que c’est lui le grand patron de la Société québécoise des Infrastructures. C’est à lui de donner les grandes orientations ! », a conclu François Legault.