Projet de loi 62 : Philippe Couillard ne s’oppose pas au port du tchador par une enseignante
Publié le 22 novembre 2016
Le premier ministre Philippe Couillard ne voit aucun inconvénient à ce qu’une personne en position d’autorité, comme une enseignante, porte un tchador ou même un voile en classe, déplore le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui réclame le retrait immédiat du projet de loi 62.
Le Parti libéral ne défend plus les valeurs communes québécoises, constate M. Legault, qui souligne l’appui de plusieurs députés libéraux à cette affirmation. Pour la CAQ, il est clair que le tchador envoie un signal de soumission, contraire au principe fondamental d’égalité entre les hommes et les femmes. Philippe Couillard n’a plus qu’une chose à faire : retirer son projet de loi du tchador, exige le chef caquiste.
« Les Québécois veulent qu’on encadre les demandes d’accommodements religieux, en interdisant le port de signes religieux par les employés de l’État en position d’autorité. Or, le projet de loi 62 sur la neutralité religieuse fait exactement le contraire. Il permet, par exemple, qu’une enseignante porte un tchador ou un voile face à une élève de 5 ans. L’enseignante est un modèle et on ne peut accepter qu’elle porte un voile ou un tchador. C’est une question de principe fondamental. Le premier ministre devrait au moins écouter ses propres députés ! Si ça continue ainsi, il ne restera que la ministre de la Justice, le premier ministre et le chef du PQ qui voudront de ce projet de loi ! Je demande à Philippe Couillard de retirer le projet de loi 62 et de repenser à son affaire », déclare François Legault.