Alimentation de nos aînés : La CAQ réclame une révision de la politique alimentaire en CHSLD


 Publié le 23 octobre 2016

« Fini les patates en poudre, nos aînés qui vivent en CHSLD méritent mieux que ça », a tonné dimanche le caquiste François Paradis qui, accompagné d’un représentant de la Fédération de l’âge d’or du Québec et avec le soutien du Conseil pour la protection des malades, exige une révision en profondeur immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec.

Le député de la Coalition Avenir Québec déplore le fait que des aînés qui vivent dans des centres d’hébergement ne reçoivent pas des repas de qualité. À ses yeux, rien ne justifie que les budgets des CHSLD soient trop serrés pour offrir des repas nutritifs, diversifiés, appétissants et adaptés à cette clientèle vulnérable.

« Plutôt que de dénoncer cette situation et d’intervenir auprès des établissements, les ministres Gaétan Barrette et Francine Charbonneau ont toléré cette pratique, en qualifiant les menus dans les CHSLD de “complets” et d’“adéquats”. Or, selon des documents du ministère de la Santé, le budget moyen pour l’achat des aliments dans les CHSLD est de 2,14 $ par repas! À certains endroits, ce budget est aussi pauvre que 1,35 $ par repas. Ce qui est injustifiable! La CAQ exige une révision immédiate de la politique alimentaire dans les CHSLD du Québec. On réclame donc une augmentation de 2 $ du budget par repas pour l’achat des aliments dans les CHSLD, pour ainsi le porter à 4,14 $, soit plus haut que le seuil minimum établi par l’Ordre des diététistes du Québec », a déclaré François Paradis.

François Paradis propose plusieurs autres pistes de solution au gouvernement pour améliorer de façon significative les repas de nos aînés dans les CHSLD, notamment :

– doubler le budget dédié à l’achat des aliments;
– d’établir un coût minimal à respecter pour les repas;
– d’implanter un dépistage systématique de la dénutrition et une norme de diététiste/nutritionniste par résident comme en Ontario;
– d’augmenter le nombre d’employés pour superviser les repas;
– maximiser l’achat local pour nos agriculteurs.

« J’invite les citoyens à mettre de la pression sur le gouvernement du Québec. Il est temps que ça bouge, pour redonner à nos aînés la dignité et le respect qui leur reviennent », a poursuivi François Paradis, invitant les Québécois à se rendre en grand nombre sur le site Web www.aidonsnosaines.com sur lequel ils pourront signer une pétition pour dénoncer le triste sort réservé aux aînés sous le régime libéral.