« Police du sang » chez les Témoins de Jéhovah : Le gouvernement refuse toujours d’intervenir et de garantir la sécurité dans les hôpitaux


 Publié le 19 octobre 2016

Une véritable « police du sang » est présente dans les hôpitaux du Québec et fait pression sur les patients au détriment de leur vie, tout en contrôlant l’accès aux chambres. Mais malgré cela, Philippe Couillard et Gaétan Barrette n’entendent rien faire et laisser les centres hospitaliers à eux-mêmes, s’offusque le caquiste Simon Jolin-Barrette.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, ne peut tolérer l’inaction du gouvernement libéral dans ce dossier hautement sensible. Après avoir rejeté la mise en place d’un processus judiciaire de validation du consentement dans le cas où des soins sont refusés à une personne pour des raisons religieuses, Gaétan Barrette refuse d’envoyer dès aujourd’hui une directive claire aux établissements de santé pour que ce soit la direction de l’hôpital qui donne exclusivement l’accès aux patients, et non une « police du sang » qui sème l’inquiétude dans les couloirs hospitaliers.

« Hier j’ai posé une simple question au premier ministre, à savoir s’il était d’accord pour qu’un juge évalue le consentement libre et éclairé d’une personne qui refuse des soins médicaux pour des motifs religieux, comme dans le cas d’Éloïse Dupuis. Il n’a pas répondu, il n’est pas intéressé. Aujourd’hui, on apprend que nos hôpitaux peuvent être contrôlés par une “police de sang”, que la sécurité des établissements n’est pas entièrement assumée par la direction des hôpitaux. Le gouvernement libéral doit envoyer une directive claire, démontrer que ce n’est pas normal que l’accès aux patients soit contrôlé par un groupe religieux », a tonné Simon Jolin-Barrette.