Refonte de la carte électorale : Les libéraux doivent cesser leurs manœuvres partisanes, dénonce Benoit Charette
Publié le 12 septembre 2016
Alors que les parlementaires sont réunis à l’Assemblée nationale pour l’étude du rapport préliminaire de la Commission de représentation électorale sur la refonte de la carte électorale, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’institutions démocratiques, Benoit Charette, dénonce avec vigueur les pressions partisanes que les députés du Parti libéral tentent d’exercer sur le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) afin de sauver des comtés libéraux retirés par la nouvelle carte électorale.
« Les libéraux veulent carrément inventer de nouveaux critères pour délimiter la carte, au mépris des règles démocratiques prévues dans la Loi. Selon eux, il faudrait baser le découpage de la carte sur le nombre d’habitants plutôt que sur le nombre d’électeurs, ce qui aurait pour effet d’avantager plusieurs de leurs comtés en bafouant le principe voulant que chaque citoyen qui a le droit de vote a un poids égal dans la décision. Ça ne fait aucun sens! » déclare Benoit Charette.
Pour le député de Deux-Montagnes, il devient de plus en plus évident que le Parti libéral n’a que pour seul calcul la défense de ses propres intérêts partisans. « Ce que propose le Parti libéral est extrêmement inquiétant. Il ne cherche qu’à ajouter ou maintenir des circonscriptions dans des régions où historiquement il est plus fort et éviter d’en ajouter là où il est moins fort, sans tenir compte de la croissance démographique. C’est de la partisanerie pure et simple », fustige M. Charette.
La CAQ invite le premier ministre Philippe Couillard à rappeler ses troupes à l’ordre. Il est grand temps pour les libéraux de respecter les grands principes de notre démocratie et de favoriser la juste représentation de tous les Québécois. « L’image du Parti libéral se noircit davantage de jour en jour. Il est navrant de constater à quel point les libéraux refusent de collaborer lorsqu’il est question d’éthique. Quand vont-ils enfin comprendre que les Québécois ne veulent plus rien savoir de leurs vieilles façons de faire? » conclut Benoit Charette.