Nouvelle taxe imposée aux automobilistes du 450 : « Encore une fois, le gouvernement libéral a choisi la solution facile » – Simon Jolin-Barrette


 Publié le 26 mai 2016

Le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette et la Coalition Avenir Québec déplorent l’imposition d’une nouvelle taxe libérale aux automobilistes de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour financer le transport en commun.

En vertu de l’article 51 du projet de loi 76, visant une réforme de la gouvernance du transport en commun dans la grande région métropolitaine de Montréal, le gouvernement Couillard a choisi la ligne dure en infligeant des frais supplémentaires de 45 $ sur l’immatriculation contre leur gré. Les conducteurs des municipalités de Beloeil, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Mathieu-de-Beloeil seront notamment touchés par cette nouvelle contribution destinée au financement du transport en commun. Ce montant s’ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l’immatriculation et représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.

« À plusieurs reprises, nous avons appelé les libéraux à retirer cette nouvelle taxe du projet de loi 76, mais encore une fois, le gouvernement libéral a choisi la solution facile en pigeant directement dans les poches des contribuables. Je suis très déçu pour les citoyens du comté qui auront à payer cette taxe. Nous comprenons la nécessité de se doter d’outils et de mécanismes pour assurer une planification plus cohérente des transports collectifs et d’améliorer les services et la mobilité des citoyens de la région métropolitaine, mais ce montant est démesuré et non justifié », estime Simon Jolin-Barrette qui a voté contre la loi 76, tout comme l’ensemble de la députation caquiste.

Le porte-parole de la CAQ en matière de transports, Claude Surprenant, a présenté le 17 mai une offre de la dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais elle a été rejetée.

Malgré le refus des libéraux de retirer la nouvelle taxe de la loi 76, la CAQ a fait quelques gains significatifs lors de l’étude détaillée de la loi 76 au profit des usagers des banlieues, notamment :

 

  • la création de comités permettant à des élus de toutes les municipalités du 450 de faire entendre leur voix;
  • la modification de la composition du conseil d’administration du Réseau de transport métropolitain, afin qu’il soit formé d’une majorité d’élus;
  • le renforcement de l’imputabilité et la représentativité des élus municipaux dans la prise de décision.