Le Québec grand champion des faillites au Canada
Publié le 11 mars 2016
Le Québec a enregistré tout près de 6 000 faillites et règlements de particuliers de plus au cours des 5 dernières années : voilà un autre effet néfaste du monopole libéral sur l’économie, a dévoilé vendredi le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances et député de Granby, François Bonnardel.
Le député caquiste, qui a de nouveau plaidé pour une baisse immédiate des impôts des Québécois lors du budget de la semaine prochaine, s’est également indigné du fait que les faillites des entreprises québécoises représentent 54 % de l’ensemble canadien. Rien de surprenant dans ce triste constat, a regretté François Bonnardel, rappelant que les libéraux de Philippe Couillard refusent depuis leur élection de déposer un véritable plan de relance économique.
« Les chiffres que nous dévoilons sont consternants : comparativement à 2010, il y a eu 5 934 faillites et offres de règlement de particuliers supplémentaires au Québec l’an dernier. Pendant ce temps, il y avait une diminution de 16 684 faillites en Ontario et de 13 399 dans le reste du Canada. Uniquement en 2015, il y a 3 770 faillites de particuliers de plus au Québec qu’en Ontario, malgré le fait que notre population est inférieure de 5,5 millions de personnes. Comment les libéraux peuvent-ils accepter de voir les Québécois dans des situations aussi précaires? Pour un parti qui dit faire de l’économie sa priorité, il échoue lamentablement. Au Québec, on a tout ce qu’il faut pour créer de la richesse, pour que les Québécois aient plus d’argent dans leurs poches. C’est ce que nous demandons au gouvernement et pourtant, il fait tout le contraire. Il est triste de voir nos entrepreneurs, ceux qui veulent bâtir avec nous un Québec prospère et plus riche, payer le prix du manque d’ambition libéral », a lancé le député et leader parlementaire de la CAQ.
Absence injustifiée
Pour la deuxième fois consécutive, le ministre des Finances Carlos Leitão a refusé de débattre d’économie avec François Bonnardel dans le cadre d’une interpellation. Celle-ci était pourtant inscrite au feuilleton de l’Assemblée nationale depuis le 25 février dernier. Pour le caquiste, le ministre des Finances se défile de ses responsabilités parlementaires et ne prend pas au sérieux l’institution fondamentale qu’est l’Assemblée nationale.
« Tout comme on l’a vu cette semaine en chambre avec Philippe Couillard, on assiste à une montée inquiétante du niveau d’arrogance de ce gouvernement. Les libéraux préfèreraient probablement qu’il n’y ait pas d’opposition, mais ce n’est pas comme cela que ça marche au Québec. Le gouvernement doit rendre des comptes à l’Assemblée nationale et l’absence de Carlos Leitão aujourd’hui, pour une deuxième fois d’affilée, démontre tout le mépris qu’ils ont pour les institutions démocratiques du Québec », s’est insurgé François Bonnardel.