En action pour la langue française
Publié le 28 mars 2023
Le ministre de la Langue française, M. Jean-François Roberge, a lancé, ce matin, une plateforme de consultation qui permettra au gouvernement de cibler les priorités afin d’inverser le déclin de la langue officielle du Québec. Cette initiative contribuera aux travaux du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, créé en réaction aux statistiques qui démontrent le constant recul et la situation précaire du français.
Sous forme de questionnaire en ligne, cet espace d’échange public vise à recueillir les idées de la population pour assurer l’avenir et la pérennité de la langue officielle du Québec. Parallèlement, les chercheuses et chercheurs, les spécialistes, les organismes et les groupes de la société civile seront invités à déposer un mémoire qui comprendra des propositions de mesures structurantes pour assurer l’avenir de la langue française.
Des moyens à la hauteur du défi
Selon le ministre, le gouvernement du Québec a démontré toute l’importance qu’il accordait au français en investissant des sommes considérables pour la promotion de la langue commune, la francisation et la culture québécoise dans le budget dévoilé la semaine dernière.
Le gouvernement prévoit plus de 87,9 millions de dollars pour continuer à sensibiliser la population quant au déclin du français, suivre l’évolution de la situation linguistique au Québec et assurer l’application de la Charte de la langue française.
Par ailleurs, les actions du gouvernement en faveur de la langue française pourront assurément tirer profit de l’enveloppe budgétaire de 561,4 millions de dollars allouée à la valorisation de la culture québécoise.
En action pour la langue française
En plus des consultations en ligne, le ministère de la Langue française rencontrera des spécialistes et des acteurs de premier plan de la société civile qui accordent une grande importance à cet enjeu. Le ministre consultera également les partis d’opposition. Ces rencontres lui permettront de dégager des mesures sur une base scientifique, tout en répondant aux besoins concrets des communautés.
Ces deux démarches s’inscrivent dans les travaux du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, qui a pour mission de définir les moyens de freiner, d’arrêter et d’inverser le déclin du français au Québec. Elles s’ajoutent, par ailleurs, à la campagne de sensibilisation au déclin du français au Québec, portée par le gouvernement, qui a pour objectif de créer un dialogue constructif sur la place accordée à la langue commune dans le quotidien des gens. Le Groupe déterminera les grandes orientations du Plan d’action gouvernemental pour l’avenir de la langue française, qui sera dévoilé, au plus tard, cet automne.
« Le gouvernement doit agir afin de contrer le déclin du français, d’en inverser la tendance et d’assurer la pérennité de notre langue commune. Les moyens seront là, comme l’a démontré le budget dévoilé la semaine dernière. Il est prioritaire, pour le Groupe d’action pour l’avenir de la langue française, d’entendre les préoccupations des Québécoises et des Québécois quant à la situation du français. Les consultations visent à donner une voix à la population québécoise, en lui permettant de s’exprimer sur les meilleurs moyens de protéger, de promouvoir et de valoriser notre langue. Je vous invite à participer en grand nombre, car il est de notre responsabilité collective de protéger notre langue. »
Jean-François Roberge, ministre de la Langue française
Faits saillants :
Font partie du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française :
- le ministre de la Langue française, M. Jean-François Roberge;
- la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Mme Christine Fréchette;
- le ministre de la Culture et des Communications, M. Mathieu Lacombe;
- la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry;
- le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville;
- la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Mme Martine Biron.
- Les données du recensement 2021 de Statistique Canada révèlent que l’usage de la langue française est en recul au Québec.
- Les analyses menées par l’Office québécois de la langue française démontrent une diminution de l’usage exclusif du français. Elles font également le constat d’une augmentation de l’usage combiné du français avec l’anglais en différents lieux de l’espace public, dont au travail.
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