Bombardier: Une nouvelle entente pour protéger les contribuables et les emplois, réclame la CAQ


 Publié le 17 février 2016

À la suite de la triste nouvelle relayée mercredi matin, au sujet de la perte de 2 400 emplois au Québec d’ici deux ans chez Bombardier, le premier ministre Philippe Couillard se retrouve au pied du mur. Selon François Legault, il n’a pas d’autre choix que de renégocier l’entente avec le fleuron québécois afin d’obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs, les emplois et le maintien du siège social au Québec.

Lors de la période des questions, François Legault, a indiqué que l’annonce de Bombardier est la démonstration parfaite que le projet d’entente signé par le gouvernement libéral a été mal négocié. Il n’est toutefois pas trop tard, a précisé le leader caquiste, puisque l’investissement de 1 milliard 300 millions n’est toujours pas déboursé. Il a pressé Philippe Couillard d’agir au plus vite pour le bien-être de notre économie, mais aussi de celui des 2 400 travailleurs québécois de Bombardier et leurs familles. Par pur entêtement, il a fermé la porte à tout gain pour tous les Québécois, a regretté M. Legault.

« Dès l’annonce de cette entente, j’ai dit au premier ministre que le projet d’entente comportait 2 problèmes. D’abord, il n’y a pas de garanties sur l’ensemble des actifs de Bombardier, puis il n’y a pas de garanties sur l’ensemble des emplois au Québec et sur le maintien du siège social de Bombardier au Québec. Tous les partis politiques à l’Assemblée nationale croient qu’il faut sauver Bombardier, mais c’est au gouvernement que revient la responsabilité d’obtenir la meilleure entente possible pour les contribuables et pour sauvegarder les emplois au Québec. Le ministre des Transports a reconnu lui-même, la semaine dernière, qu’il aurait une décision à prendre le 31 mars, si le gouvernement fédéral n’investissait pas. Le premier ministre doit arrêter de répéter sa cassette. Il n’est pas trop tard pour qu’il corrige son erreur », a insisté François Legault au Salon bleu.

Le chef de la CAQ a invité Philippe Couillard à choisir les bons combats économiques. Il lui apparaît évident qu’un investissement de 1,3 milliard de dollars dans une compagnie qui, en retour, supprime 2 400 emplois au Québec est un signe inquiétant. « Il ne faut pas être un spécialiste pour comprendre qu’il y a quelque chose qui ne va pas! Le premier ministre doit arrêter d’être obsédé par sa bataille contre l’exploration d’Anticosti et s’occuper de Bombardier », a martelé François Legault.