Plus de soutien dans le recrutement à l’international


 Publié le 16 octobre 2019

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce l’ajout d’une mesure pour soutenir les entreprises dans leurs démarches de recrutement à l’international, qui représente un investissement de 2,1 million de dollars d’ici 2021.

Cette annonce a été faite à l’occasion du Sommet de l’immigration, qui s’est déroulé à Montréal. La mesure permettra notamment de rembourser jusqu’à 50 % des frais admissibles, sans excéder 1 200 $, pour une activité de recrutement. Elle vise les entreprises qui auront recours à des experts en recrutement. Ces experts peuvent être, par exemple, des consultants en immigration reconnus par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, des notaires ou des avocats.

Avec cette nouvelle mesure, le ministre vient répondre de manière ciblée à un besoin clairement exprimé par les entreprises. Cette mesure sera en vigueur dès le 11 novembre 2019, et il est estimé que près de 1 750 entreprises pourraient bénéficier de cette aide financière en deux ans.

« Cette nouvelle mesure vient bonifier les services offerts aux entreprises du Québec qui sont en processus de recrutement international. Elle s’additionne aux quatre autres mesures que j’ai annoncées et qui permettent de soutenir les entreprises qui doivent se tourner vers l’immigration pour pourvoir leurs postes vacants. Dans le contexte de rareté de la main-d’œuvre, ce soutien arrive au bon moment. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

La nouvelle mesure annoncée s’ajoute à celles qui sont déjà en vigueur :

  • 7,55 millions de dollars à titre d’aide financière aux entreprises qui participent à des missions de recrutement international;
  • 1 million de dollars à titre d’aide financière aux entreprises qui se rendent à l’étranger pour faire du recrutement international sans participer à une mission;
  • 8,1 millions de dollars à titre d’aide financière aux entreprises pour les frais de déménagement des travailleurs embauchés à l’étranger;
  • 3,2 millions de dollars pour rendre admissibles des travailleurs étrangers et leur conjointe ou conjoint à l’ensemble de l’offre de services publics d’emploi.