La ministre Chantal Rouleau à la rencontre des acteurs maritimes du milieu


 Publié le 9 juillet 2019

Plusieurs sujets importants concernant le développement du secteur maritime dans la région ont été soulevés aujourd’hui lors d’une séance de travail entre la ministre Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports du Québec, responsable de la mise en œuvre de la stratégie maritime du Québec, et les acteurs régionaux du monde maritime.

Lors de cette rencontrequia eu lieu au port de mer de Gros-Cacouna, les intervenants ont discuté de la difficulté de concilier, sur le terrain, les niveaux de juridiction fédéral et provincial pour faire avancer des projets économiques, de l’impact économique majeur de la présence des traversiers du Saint-Laurent etde l’importance d’une rampe ro-ro au port de Gros-Cacouna qui permettrait un chargement plus rapide des navires et des échanges commerciaux inter-rives.

D’autres questions ont aussi porté à l’attention de la ministre, notamment, la difficulté de concilier les différents usages du Saint-Laurent (touristique, environnemental, secteur privé, industriel), les problèmes de dragage pour les excursionnistes, unetarification incitative à mettre éventuellement en place pour le secteur privé, des mesures d’accompagnement fiscales, l’amélioration des connaissances environnementales sur les mammifères marins et l’impact des avis de précaution sur la navigation fluviale.

La ministre a rencontré une vingtaine d’interlocuteurs du monde maritime afin de l’aider à jeter les bases d’une stratégie maritime québécoise pour la période 2020-2035 dont les objectifs, sont de développer le corridor maritime intelligent sur lefleuve Saint-Laurent et l’économie bleue dans la foulée du Projet Saint-Laurent par le premier ministre François Legault.

Le plan d’action s’étalera sur quinze ans afin de mettre à contribution cette grande voie maritime dans le but d’augmenter le niveau de richesse des Québécois et des Québécoises et de faire prospérer les régions maritimes québécoises.

« C’est en prenant en compte, dans son analyse, les perspectives de développement d’un port de mer comme celui de Gros-Cacouna que le Québec se dotera d’une stratégie maritime qui dessinera le véritable Québec maritime du 21esiècle. Je suis très sensible à l’importance du trafic nord-sud qui est celui des traversiers du Saint-Laurent qui font partie de notre structure économique et touristique depuis des décennies. » a résumé Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

La cession éventuelle du port du gouvernement du Canada au gouvernement du Québec a aussi fait l’objet de commentaires pour soutenir que le port devrait demeurer une propriété publique, mais à caractère provincial après le transfert.

La ministre responsable, qui fera rapport d’ici la fin de l’année au conseil des ministres, poursuivra activement ses consultations au cours des prochaines semaines en plus de consultations sectorielles et des citoyens par internet.