Le premier ministre à la 25e Conférence de Montréal


 Publié le 10 juin 2019

Alors qu’il agissait en tant que président d’honneur du dîner d’ouverture de la 25e Conférence de Montréal, le premier ministre, M. François Legault, a exposé sa vision d’un Québec en excellente position de se démarquer, sur le plan économique, pour les années à venir, parmi les autres nations d’Amérique du Nord. Conscient des défis et inquiétudes que peuvent causer le protectionnisme économique, de même que les changements climatiques, il s’est dit très optimiste de parvenir à créer de la richesse pour tous les Québécois. Cette allocution avait lieu devant un auditoire composé de gens d’affaires de partout à travers le monde, principalement d’Amérique du Nord.

Des atouts qui placent le Québec à l’avant-garde du changement et de l’économie
M. Legault a souligné les principales forces qui font du Québec un terreau fertile pour les entreprises d’ici et d’ailleurs. Il a d’abord présenté la saine gestion des finances publiques et la cote de crédit élevée du Québec comme des gages de stabilité pour l’économie et pour un climat d’affaires profitable. Par ailleurs, la position enviable du Québec comme plaque tournante du commerce international, que lui confère sa participation à trois des plus grands accords commerciaux à l’échelle mondiale, est un autre de ses avantages.

M. Legault a également mis de l’avant l’esprit d’innovation présent au Québec dans plusieurs domaines, qui se démontre par une concentration de scientifiques, d’universités de haut calibre et d’entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle. Ensuite, il a réaffirmé le potentiel du Québec d’être la batterie du nord-est de l’Amérique, en raison des immenses réserves d’énergie propre que lui fournit l’hydroélectricité. Finalement, il a vanté la démocratie stable du Québec, qui repose sur des institutions solides et connectées aux réalités de la population; de quoi rassurer les investisseurs potentiels.

Des défis à relever; des occasions à saisir
Dans la deuxième partie de son discours, M. Legault a présenté les deux grands enjeux que laisse entrevoir l’économie de demain pour le Québec : le retard économique à combler, par rapport à l’Ontario et aux États-Unis, ainsi que les changements climatiques. Selon lui, le Québec a non seulement ce qu’il faut pour relever ces défis, mais il peut également s’en servir comme leviers pour générer plus de richesse.

D’une part, le premier ministre s’est dit déterminé à faire exploser les investissements privés au Québec et à créer des emplois de qualité partout sur le territoire. Pour ce faire, il entend miser notamment sur une réforme d’Investissement Québec et sur un virage économique des délégations du Québec à l’étranger. Ces changements devraient entraîner une hausse des exportations, ce qui représente un excellent facteur d’enrichissement.

D’autre part, M. Legault a désigné l’électrification du Québec à la fois comme arme de lutte contre les changements climatiques et comme moteur économique à haut potentiel, en raison de la diminution des GES et de la croissance du nombre d’exportations d’hydroélectricité que promet ce chantier.

« Le Québec est en changement et est aujourd’hui dans une position enviable qui nous permet d’être audacieux, de voir grand. Ce changement, on veut le mener avec les entrepreneurs, les gens d’affaires, les investisseurs. Pendant longtemps, les Québécois ne se sont pas beaucoup impliqués en affaires et ont eu peur des mots ambition et richesse. Mais la richesse, ce n’est pas une fin en soi, c’est nécessaire pour avoir les moyens de nos ambitions. Et des grandes ambitions, j’en ai pour tous les Québécois! », a souligné François Legault, premier ministre du Québec.

À propos de la Conférence de Montréal
Organisée à l’initiative du Forum économique international des Amériques, la Conférence de Montréal rassemble des acteurs des milieux des affaires et universitaires, des chefs d’État et des membres de gouvernement. Elle a pour but de favoriser le partage des connaissances quant aux grandes questions de la mobilisation des marchés ainsi que sur les relations entre les Amériques et le reste du monde. Elle permet également aux acteurs en provenance de partout sur la planète d’échanger sur des occasions d’affaires et sur les enjeux qui touchent le monde des affaires à l’échelle internationale.