Un premier bilan positif pour la Grande corvée


 Publié le 10 juin 2019

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a dressé aujourd’hui un premier bilan positif de la Grande corvée et a poursuivi ses actions pour la main-d’œuvre en annonçant une bonification du Programme de formation de courte durée, auquel 45 millions $ de plus seront consacrés sur quatre ans.

Financé par le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre, ce programme prévoit une formule d’alternance études-travail pour des travailleurs déjà à l’emploi d’une entreprise ou nouvellement embauchés. Les participants reçoivent un salaire pendant toute la durée de leur formation, jusqu’à concurrence de 15 $ l’heure. La bonification du Programme de formation de courte durée permettra à des milliers de travailleurs supplémentaires de développer leurs compétences.

En action pour la main d’œuvre
Cette annonce a été faite alors que le ministre présentait les données détaillées de la Grande corvée, une vaste initiative qui vise à répondre au phénomène de la rareté de la main-d’œuvre en allant au-devant des besoins des entreprises. Un peu plus de quatre mois après le début de cette opération d’envergure, 8 564 entreprises ont été contactées à travers le Québec. Le personnel du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale a pu échanger avec 4 514 d’entre elles quant à leurs besoins en matière de main-d’œuvre et 1 335 ont été rencontrées par un conseiller aux entreprises.

À la suite d’un suivi réalisé 12 semaines après les premières rencontres avec les conseillers aux entreprises, les trois quart des entreprises se considèrent comme mieux outillées face à la rareté de la main-d’œuvre. La plupart se disent aussi prêtes à revoir leur façon de faire en matière de ressources humaines.

Les activités réalisées dans le cadre de la Grande corvée se poursuivent. Elles se combinent aux quelque 13 500 interventions réalisées annuellement par le Ministère auprès d’entreprises ayant besoin de soutien pour la gestion de leurs ressources humaines, le recrutement ou le développement des compétences de leur main-d’œuvre.

Le ministre a aussi profité de son passage dans la Capitale-Nationale, dans le cadre de sa tournée En action pour la main-d’œuvre, pour dévoiler une nouvelle section du site Internet du Ministère dans laquelle sont répertoriées toutes les nouvelles mesures annoncées depuis le début de la Grande corvée. Un plan d’action complet sur la main-d’œuvre sera dévoilé à l’automne prochain.

« Ma tournée du Québec m’a permis de constater les besoins spécifiques en main-d’œuvre de chacune des régions et d’aller à la rencontre des entreprises. Je suis fier du premier bilan de mon plan de match, qui inclut la Grande corvée. Afin d’aller plus loin, j’ai aussi lancé ce printemps la Grande corvée 2.0, qui s’adresse aux personnes issues de groupes sous-représentés sur le marché du travail. Je vais continuer mes actions pour accompagner et soutenir les employeurs et nos travailleurs. Et j’ai hâte de vous présenter mon plan d’action sur la main-d’œuvre cet automne. », a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale
et ministre responsable de la région de la Mauricie.

Faits saillants :

  • Le ministre a visité 11 régions dans le cadre de sa tournée En action pour la main-d’œuvre.
  • Parmi les mesures les plus récentes annoncées pour lutter contre la rareté, le ministre a lancé le 5 juin dernier la Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées 2019-2024, qui prévoit des investissements supplémentaires de 238,5 millions $ sur cinq ans.
  • Il a également pris part aux Journées du Québec à Paris les 1er et 2 juin derniers pour accompagner 115 entreprises québécoises à cet important événement de recrutement.
  • Les entreprises qui souhaitent obtenir de l’information peuvent en tout temps joindre un conseiller aux entreprises du Ministère au bureau de Services Québec ou au centre local d’emploi le plus près.