La liberté académique, peu importante pour les libéraux


 Publié le 16 mars 2016
 

Le Parti libéral du Québec a refusé mardi la motion de la Coalition Avenir Québec demandant à l’Assemblée nationale de reconnaître qu’il est inacceptable pour un établissement scolaire de faire pression sur ses enseignants pour qu’ils prévoient une plus grande place à l’islam politique dans leurs activités d’enseignement.

Pour le député Jean-François Roberge, les libéraux briment ni plus ni moins que la liberté académique des professeurs.

Le député de Chambly est choqué des révélations contenues dans un reportage télévisé, dans lequel on apprend que certains professeurs du Collège de Rosemont éprouvent un malaise à ce qu’on les incite à inclure des notions culturelles d’islam politique dans leurs programmes.

« En bloquant notre motion, le gouvernement libéral vient de prouver que la liberté académique des enseignements, ce n’est pas important pour lui. Après tout ce qui s’est passé dernièrement dans quelques-uns de nos cégeps et universités, je trouve tout simplement pitoyable que la ministre de l’Enseignement supérieur n’ait pas accepté de nous appuyer. Comment peut-on tolérer que des enseignants soient poussés à enseigner les concepts de l’islam politique pour ne pas déplaire à certains? Les troupes de Philippe Couillard viennent de prouver une fois de plus que l’identité québécoise et le respect de nos valeurs communes sont deux principes qui figurent bien bas dans leur liste de priorités », conclut Jean-François Roberge.