Aveos : Québec ne peut se désister de la poursuite en Cour suprême


 Publié le 3 mars 2016
 

Selon un avis juridique commandé par l’Association des anciens travailleurs des centres de révision d’Air Canada obtenu par la chaîne Argent, le gouvernement du Québec ne peut, par une entente, se désister d’une poursuite en Cour suprême dans le dossier Aveos.

Pour le chef de la CAQ, François Legault, cet avis juridique vient confirmer ce que la CAQ dit depuis le début. « Non seulement les employés ont raison, et le gouvernement a tort, mais on apprend qu’il ne peut pas se désister! Les 1 800 employés peuvent espérer soit retrouver leur emploi, soit obtenir une compensation.»

À la suite de la conférence de presse tenue par Jean Poirier et les chefs de l’opposition, Philippe Couillard a déclaré que les chefs des partis de l’opposition ne « disaient pas toute la vérité aux anciens travailleurs d’Aveos ».

« Cette déclaration surprend un peu lorsque l’on constate que le gouvernement a lui-même omis d’informer les citoyens sur le contexte judiciaire dans lequel l’entente a été conclue avec Air Canada et Bombardier », écrit Me Bruno-Pierre Allard. «De plus, cette allégation n’est pas bien fondée puisque tout ce qui a été mentionné dans la conférence de presse était conforme aux décisions rendues par la Cour supérieure et la Cour d’appel.»

« Je suggère au premier ministre de cesser ses déclarations non fondées, qui sont utilisées par Air Canada. Ses propos portent préjudices aux travailleurs d’Aveos », conclut François Legault.