Moins de bureaucratie pour faciliter la vie des parents d’enfants lourdement handicapés


 Publié le 24 avril 2024
 

La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, la ministre de la Famille, Suzanne Roy, et l’adjointe parlementaire de la ministre responsable des Aînés, Marilyne Picard, annoncent que le gouvernement va simplifier les démarches que doivent faire les familles d’enfants lourdement handicapés pour les demandes de soins et services de soutien à domicile.

Pour faciliter la vie de ces familles, Retraite Québec pourra désormais transférer automatiquement les informations nécessaires aux établissements du réseau de la santé et des services sociaux. De cette manière, les dossiers chemineront plus facilement.

Les parents d’un enfant de moins de 18 ans pourront ainsi autoriser Retraite Québec à transmettre des documents concernant la situation de leur enfant au CLSC de leur territoire, dans le but d’évaluer son admissibilité au soutien à domicile.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de diminuer la paperasse et la bureaucratie, en plus de répondre à une demande importante des familles d’enfants lourdement handicapés.

Citations :

« Nous sommes très sensibles à la situation vécue par les parents d’enfants lourdement handicapés, qui doivent assumer des responsabilités hors du commun en termes de soins particuliers et complexes pour répondre aux besoins de leur enfant. Nous voulons préserver leur qualité de vie et leur réitérer qu’ils ont tout notre appui. En réduisant des étapes administratives, nous leur laissons le plus de temps possible avec leur enfant. »

Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

« Je suis heureuse d’annoncer cette simplification des démarches pour les familles d’enfants lourdement handicapés. Nous sommes tous conscients que les parents de ces enfants font face à de nombreux défis. Il est important pour nous d’agir concrètement afin de simplifier leur quotidien et d’améliorer leur qualité de vie. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille

« Prendre soin d’un enfant handicapé au quotidien est un engagement exigeant, je peux en témoigner. Plusieurs gestes concrets ont été posés au cours des dernières années afin de mieux soutenir les parents, et j’en suis à la fois touchée et fière. Chacune de ces mesures vient améliorer la qualité de vie de ces personnes proches aidantes, en évitant un dédoublement des démarches et la répétition des informations médicales aux professionnels. Je salue la force et la détermination de ces familles, ainsi que le travail de concertation des deux ministères concernés. »

Marilyne Picard, adjointe parlementaire de la ministre responsable des Aînés (volet proches aidants)

« Je suis très heureuse de ce dénouement positif pour des centaines de familles d’enfants lourdement handicapés à travers le Québec. La simplification des démarches administratives représente une avancée significative pour améliorer l’accès aux parents à l’aide à domicile existante et ainsi réduire leur épuisement et leur détresse. Je suis ravie de constater que les efforts soutenus de L’Étoile de Pacho pour soulager ces familles portent leurs fruits. Je salue d’ailleurs l’écoute et le travail des ministres Sonia Bélanger et Suzanne Roy dans ce dossier. Nous demeurons attentifs sur le terrain pour nous assurer que les améliorations escomptées se réalisent. »

Nathalie Richard, fondatrice et directrice générale de l’organisme L’Étoile de Pacho

Faits saillants :

  • Cet allègement administratif cible les enfants admis au Supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels (SEHNSE).
  • Pour obtenir plus d’information sur les services de soins à domicile, les familles peuvent contacter le CLSC de leur territoire.
  • Les parents dont l’enfant pourrait être admissible à ces programmes doivent faire une demande à Retraite Québec.

SOURCE Cabinet de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

Québec annonce des actions concrètes à l’approche du 1er juillet


 Publié le 24 avril 2024
 

En contexte de crise du logement, la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, la Société d’habitation du Québec (SHQ) et les offices d’habitation unissent leurs forces pour mettre en œuvre des mesures pour soutenir les ménages toujours à la recherche d’un logement en vue du 1er juillet. En plus de l’ensemble du réseau de l’habitation, celui de la santé et des services sociaux, y compris les organismes communautaires, pourra porter assistance aux personnes qui en ont besoin.

La ministre en a fait l’annonce au siège social de l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ), en dévoilant les mesures phares destinées à venir en aide aux citoyens. Elle était accompagnée du président-directeur général de la SHQ, M. Claude Foster, et du directeur général de l’OMHQ, M. Dany Caron.

7,8 M$ pour aider les offices d’habitation et les municipalités à soutenir les ménages dans le besoin

Alors que le contexte rend la recherche de logement particulièrement difficile, le gouvernement met à la disposition des municipalités et des offices d’habitation un budget additionnel de 7,8 M$ pour qu’ils puissent répondre aux besoins urgents des ménages sans logis à l’approche du 1er juillet, notamment en mettant en place des services d’aide à la recherche de logement (SARL) et en remboursant certains coûts relatifs à l’hébergement temporaire ou à l’entreposage ou le transport des biens.Déjà, une quarantaine de SARL sont en activité dans l’ensemble du Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. pour soutenir les ménages qui en ont besoin. Nouveauté cette année, une partie des sommes permettra au SARL de bénéficier de l’expertise de personnes spécialisées en accompagnement psychosocial lorsque cela sera requis.

Assouplissement du Programme de supplément au loyer Québec

Les ménages qui sont qualifiés et en attente d’un logement subventionné pourront se voir offrir plus rapidement une aide gouvernementale sous forme de suppléments au loyer. Cette année, le Programme de supplément au loyer Québec (PSLQ) a été assoupli afin de permettre aux offices d’habitation d’accélérer l’attribution d’un logement subventionné aux ménages inscrits sur leur liste d’attente qui occupent un logement privé admissible au PSLQ.Cette autre nouveauté permettra de réduire substantiellement les listes d’attente pour des logements subventionnés en plus de soutenir plusieurs ménages plus rapidement.Rappelons que le PSLQ permet à des ménages à faible revenu d’habiter dans des logements du marché privé tout en payant un loyer similaire à celui d’une habitation à loyer modique, soit un loyer correspondant à 25 % de leur revenu. Pour bénéficier du programme, les locataires doivent en faire la demande à leur office d’habitation.

Aide pour payer le loyer

L’une des clés pour sortir de la crise du logement est d’augmenter l’offre de logements, mais il faut aussi penser à leur abordabilité qui est également un enjeu majeur pour les ménages qui souhaitent se reloger.C’est pourquoi dans son plus récent budget, le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de plus de 200 M$ pour assurer la poursuite du programme Allocation-logement jusqu’en 2027. Ce programme offre une aide financière aux ménages à faible revenu qui consacrent une part trop importante de leur budget au paiement de leur loyer. S’ils y sont admissibles, ils peuvent s’inscrire auprès de Revenu Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. et recevoir jusqu’à 170 $ par mois.

Heures d’ouverture prolongées pour mieux servir la population

Le Centre des relations avec la clientèle de la SHQ (1 800 463-4315) sera ouvert 7 jours sur 7 du 15 juin au 14 juillet, incluant les jours fériés, à l’exception du 24 juin. Les citoyens et citoyennes à la recherche d’un logement sont invités à le contacter sans tarder. Les offices d’habitation Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. auront également des services d’urgence accessibles pour répondre aux locataires dans le besoin.

Campagne d’information sur les services offerts

La SHQ lancera dans quelques semaines le second volet d’une campagne d’information à la radio, sur le Web et dans les médias sociaux afin de faire connaître les différents services offerts aux ménages qui n’auraient toujours pas réussi à se trouver un logement.

Citations

« La crise du logement frappe fort, et tout sera mis en place pour s’assurer que ceux qui cherchent un logement à l’approche du 1er juillet recevront de l’aide. La SHQ collaborera avec les offices d’habitation, les municipalités et tout son réseau de partenaires. Le succès de cette vaste opération repose sur le travail d’équipe. J’invite tous les ménages qui ont besoin d’accompagnement dans leur recherche de logement à communiquer rapidement avec le SARL de leur territoire ou avec le Centre des relations avec la clientèle de la SHQ pour obtenir de l’aide. Avoir un logement est un besoin de base et nous ne ménagerons aucun effort pour que tous puissent le combler. »France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation « La mission de notre organisation est de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec. À l’approche du 1er juillet, cela se traduit notamment en offrant du soutien aux ménages qui pourraient se retrouver à la rue, sans logement. Je tiens à souligner le travail de tout le personnel qui prendra part à cette opération encore cette année, autant à la SHQ que dans les offices d’habitation et les municipalités. Grâce à votre travail, ce sont des centaines de Québécoises et de Québécois qui trouveront un endroit où loger. »Claude Foster, président-directeur général de la Société d’habitation du Québec« Les services d’aide à la recherche de logement des offices d’habitation du Québec sont souvent en lien avec des propriétaires privés, avec d’autres gestionnaires de logements sociaux ou communautaires, avec des organismes communautaires ou avec des ressources pivots du réseau de la santé et des services sociaux pour accompagner le mieux possible les personnes en difficulté du point de vue du logement. C’est un énorme travail de partenariat qui s’effectue aux quatre coins de la province par les offices d’habitation ayant un SARL, avec l’appui de leurs municipalités ou de leur ville. »Anne Demers, directrice générale du Regroupement des offices d’habitation du Québec« Depuis plus de 15 ans, l’Office municipal d’habitation de Québec et ses partenaires sont à pied d’œuvre à l’approche du 1er juillet pour soutenir les ménages de la région de Québec qui cherchent un toit. Nous invitons les citoyens et citoyennes à communiquer sans tarder avec leur service d’aide à la recherche de logement s’ils rencontrent des défis dans leur recherche. Plus on s’y prend tôt, plus on a de chances de trouver une solution de logement durable et adaptée. »Dany Caron, directeur général de l’Office municipal d’habitation de Québec

Liens connexes :

  • Les ménages à faible revenu qui souhaitent trouver un logement en prévision du 1er juillet peuvent s’adresser en priorité :La SHQ a regroupé sur la page Québec.ca/RechercheLogement Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. plusieurs informations utiles à l’intention des citoyens à la recherche d’un logement.
  • À propos de la Société d’habitation du Québec

    En tant qu’alliée des citoyens et des partenaires en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..Pour en connaître davantage sur les activités de la SHQ :Facebook Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.LinkedIn Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

    Nos priorités en économie


     Publié le 23 avril 2024
     

    Le premier ministre du Québec, M. François Legault, a créé une vidéo pour promouvoir nos priorités économiques.

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    Partagez la publication sur les différentes plateformes en cliquant sur le lien ici : https://linktr.ee/coalitionavenirqc

    Les Mohawks de Kahnawake deviennent copropriétaires d’une ligne d’Hydro-Québec


     Publié le 19 avril 2024
     

    Aujourd’hui, dans le cadre d’une cérémonie tenue sur le territoire mohawk de Kahnawà:ke, le Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke et Hydro-Québec ont signé les ententes historiques officialisant la copropriété de la ligne d’interconnexion Hertel-New York.

    Signées par Kahsennenhawe Sky-Deer, Ohén:ton Í:iente ne Ratitsénhaienhs (grande cheffe) de Kahnawà:ke, Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec, et Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, les ententes établissent que le Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke et Hydro-Québec seront copropriétaires, par l’entremise de la société en commandite Horizon Kahnawà:ke Hydro-Québec, de la ligne Hertel-New York une fois qu’elle sera mise en service, en 2026.

    La ligne Hertel-New York, une ligne de transport souterraine de 400 kV, reliera le poste Hertel, à La Prairie, à un point de traversée à la frontière de l’État de New York. Elle transportera 1 250 MW d’énergie renouvelable destinée à la Ville de New York, assez pour alimenter un million de domiciles.

    « Les monteurs de charpentes métalliques Kanien’kehá:ka ont participé à la construction de la silhouette de New York ; aujourd’hui, Kahnawà:ke contribue de nouveau à la vie des New-Yorkais en transportant de l’énergie renouvelable qui illuminera cette même silhouette bâtie avec l’aide des Mohawks, a déclaré Kahsennenhawe Sky-Deer. Cette entente est particulièrement remarquable, car c’est la première fois qu’Hydro-Québec conclut une entente de copropriété d’un actif de transport avec un tiers et une communauté autochtone. »

    « Quand mon regard se porte sur l’avenir, une chose est claire : l’immense défi que représente la transition énergétique nécessitera de la créativité et de l’ouverture d’esprit, déclare Michael Sabia, président-directeur général d’Hydro-Québec. L’entente que nous signons aujourd’hui avec le Conseil des Mohawks de Kahnawà:ke montre à quel point nous pouvons faire preuve d’innovation. Je suis convaincu qu’elle pourra servir d’exemple quant à nos nouvelles façons de travailler avec nos partenaires autochtones de tout le Québec, une approche novatrice qui est au cœur de l’idée même de réconciliation économique. »

    « L’entente signée aujourd’hui me donne espoir que d’autres partenariats semblables verront le jour à l’avenir afin que plus de communautés participent à la réalisation de projets importants », affirme Ian Lafrenière.

    Dans le cadre des ententes relatives au projet, Hydro-Québec s’engage à faire un don de 10 M$ au nouveau Centre d’art et de culture de Kahnawà:ke, ce qui fera de l’entreprise son principal mécène. Ce don reflète les liens serrés qui ont été tissés entre Kahnawà:ke et Hydro-Québec au cours des dernières années.

    SOURCE Hydro-Québec

    Québec dévoile son concept de mini-hôpital


     Publié le 18 avril 2024
     

    Le gouvernement va de l’avant avec son engagement en annonçant la création d’un tout nouveau modèle pour fournir des services qui sera spécialisé en soins pour les aînés et offrira des séjours de courte durée, à mi-chemin entre un groupe de médecine de famille (GMF) et un hôpital. Les soins et les lieux seront adaptés aux particularités et aux besoins des personnes aînées et de leurs proches aidants. Plus encore, ils pourront servir de pôles d’expertise afin d’innover, de former du personnel et de contribuer à de nombreux domaines de recherche. Avec toutes les mesures déployées depuis le dépôt du Plan santé pour améliorer l’accès à la première ligne, ce modèle est complémentaire à l’offre de service existante et permet d’améliorer l’accessibilité pour les Québécoises et les Québécois, tout en répondant à leurs besoins réels et futurs.  

    Conformément au Plan Santé, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a maintes fois démontré sa volonté d’innover dans les diverses solutions mises en place pour améliorer l’accès et offrir des soins et des services adaptés aux besoins des citoyennes et des citoyens. Toujours dans cette approche, le ministre et son adjoint parlementaire, Youri Chassin, annoncent que la réalisation des mini-hôpitaux permettra de répondre au défi démographique du vieillissement de la population. La ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger, souligne pour sa part que ce modèle s’inscrit dans le continuum de soins actuel, et contribuera aussi à l’objectif de pouvoir vieillir chez soi en restant le plus autonome possible, ce qui est privilégié par tant de Québécoises et de Québécois.   

    Une prise en charge centrée sur le patient, de l’arrivée par référence jusqu’au retour chez soi    

    Améliorer l’accès au réseau de la santé est l’une des priorités du Plan santé, et il est évident que cela passe par une première ligne encore plus forte, mieux organisée et pertinente. Comme il s’y est engagé, le gouvernement met en œuvre plusieurs actions, dont le développement de la plateforme Votre santé, qui offrira à la population la possibilité de prendre rendez-vous avec plusieurs intervenantes et intervenants de la santé par cette porte d’entrée unique. Les patientes et les patients seront donc dirigés vers les mini-hôpitaux après avoir été orientés par des professionnelles et des professionnels dans les urgences des hôpitaux à proximité, du Guichet d’accès à la première ligne, du 811 ou du 911 et même par les services d’ambulance.  

    Afin de bien répondre aux besoins des personnes aînées et d’offrir une approche intégrée, les équipes disposeront des outils requis, allant des tests diagnostiques sur place à la possibilité de garder des patientes et des patients en observation pour de courts séjours, même la nuit. Les mini-hôpitaux seront donc en activité 24 h par jour, tous les jours, et les nouveaux patients pourront être accueillis de 7 h à 22 h. Des chambres avec lits d’observation seront disponibles pour les personnes qui nécessitent un court séjour avant de rentrer chez elles.  

    Un modèle adaptable  

    Comme le gouvernement s’y est engagé, deux premiers mini-hôpitaux seront mis en place dans les grandes régions de Montréal et de Québec. Il s’agit d’une première étape, alors que d’autres mini-hôpitaux pourraient voir le jour ailleurs au Québec, en fonction des besoins particuliers dans d’autres régions. Rappelons que dans ces mini-hôpitaux construits et gérés par des entrepreneurs privés, tous les soins et services seront couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec, et sans frais pour les patientes et les patients.  

    Citations :  

    « Nous concrétisons un engagement qui est cher à nos yeux, puisqu’il permettra d’améliorer l’accès au réseau de la santé en nous basant sur les besoins actuels et futurs de la population. Il s’agit d’une première étape, et ce modèle pourrait être instauré dans d’autres régions, où il y a des besoins. Nous avons toujours dit que le réseau privé devait être complémentaire au réseau public, et c’est en unissant nos forces comme nous le faisons aujourd’hui que les Québécoises et les Québécois auront un meilleur accès à leur réseau de santé. Les mini-hôpitaux seront complémentaires aux services actuels, en offrant des services spécialisés et adaptés aux besoins des personnes aînées pour des séjours de courte durée, comme c’est le cas pour les cliniques pédiatriques. »  

    Christian Dubé, ministre de la Santé  

    « C’est un nouveau pas en avant dans cet important projet, et je suis très satisfaite de constater l’engagement des divers partenaires aux côtés de notre gouvernement pour le concrétiser. Le modèle choisi prend en considération les besoins spécifiques des personnes aînées et aura un impact concret sur l’amélioration de leur accès aux soins. L’approche de ces mini-hôpitaux permettra d’offrir des soins humains, favorisant la présence des personnes proches aidantes. »  

    Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé  

    « Depuis le début, nous voulions que les mini-hôpitaux représentent une innovation majeure. Au fil des consultations, nous avons pu voir à quel point la spécialisation était essentielle afin de permettre une nouvelle approche au problème de l’accès aux soins. Il nous reste du travail à faire avant de voir les premières personnes y être soignées, mais je suis convaincu qu’on sentira rapidement l’effet de ce nouveau modèle. Ensuite, on les verra évoluer et faire évoluer leurs partenaires publics aussi au bénéfice de toutes et de tous. »   

    Youri Chassin, député de Saint-Jérôme, adjoint parlementaire du ministre de la Santé  

    Faits saillants :   

    • Les mini-hôpitaux seront conçus pour les aînés, leurs besoins spécifiques, et ils seront adaptés afin de favoriser la présence de proches aidants. Ils permettront d’accueillir les personnes aînées pour des séjours de courte durée. Ils seront notamment dotés d’accès pour les ambulances et le transport adapté.
    • Leur présence dans les deux régions ciblées vise à faire profiter toute la population d’un meilleur accès et de temps d’attente réduits.
    • L’approche humaine et l’environnement seront pensés pour une expérience patient de qualité. L’offre de service couvrira à la fois les besoins en santé physique et en santé mentale, au bénéfice des patientes et des patients.

    Lancement de la construction du nouveau pont de l’île d’Orléans


     Publié le 16 avril 2024
     

     La vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbault, le ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Jonatan Julien, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Mme Kariane Bourassa, ainsi que le député de Montmorency, M. Jean-François Simard, annoncent le début officiel des travaux de construction du nouveau pont de l’île d’Orléans. Le contrat pour la conception et la construction de la nouvelle infrastructure a été confié au Groupe Héritage Île-d’Orléans S.E.N.C.

    Le pont actuel a été mis en service en 1935, et son remplacement est essentiel pour assurer la vitalité économique et touristique de l’île d’Orléans. Le gouvernement du Québec investit 2,759 G$ pour mener à terme ce projet d’importance. Cette somme couvre notamment les travaux de réaménagement de la côte du Pont, la construction du nouveau pont ainsi que les actions qui seront réalisées pour la valorisation de l’infrastructure actuelle.

    Le pont à haubans, d’un peu plus de 2 km, comprendra une voie dans chaque direction, des accotements larges afin de maintenir la circulation en cas d’incident ou de travaux, une piste polyvalente de part et d’autre des voies de circulation, ainsi que des belvédères pour les adeptes du transport actif. Le concept de pont haubané permet de limiter les répercussions sur les milieux naturels et humains, tout en offrant à la population un lien sécuritaire répondant aux normes actuelles, dont la durée de vie doit s’étendre aux 100 prochaines années.

    La mise en service du nouveau pont est prévue en 2028, tandis que les travaux de déconstruction devraient s’achever en 2033.

    Citations 

    « Dès 2028, l’ensemble des automobilistes, des cyclistes et des piétons circuleront sur une nouvelle infrastructure répondant aux plus hauts standards de qualité. Le nouveau pont de l’île d’Orléans est un projet unique, dans un milieu extrêmement fragile. Chaque détail du projet est réfléchi en ce sens. C’est d’ailleurs pourquoi un pont à haubans est réalisé. Il s’agit de la meilleure solution afin de respecter l’environnement et le patrimoine culturel. L’île d’Orléans est l’un des berceaux de la francophonie en Amérique, c’est pourquoi le nouveau pont sera un legs de notre gouvernement et marquera l’entrée distinctive de l’île. »

    Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

    « Cette nouvelle infrastructure est fort attendue par les citoyens. Notre gouvernement veille à la qualité de vie des riverains grâce à une meilleure mobilité et une fluidité accrue dans le secteur. Les activités agricoles et touristiques sur l’île en seront dynamisées. Elles contribueront au développement socioéconomique de la MRC de L’Île-d’Orléans et de la Capitale-Nationale. »

    Jonatan Julien, ministre responsable des Infrastructures et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale 

    « L’inauguration du nouveau pont en 2028 marquera un tournant crucial pour l’île d’Orléans et ses habitants. En offrant une infrastructure moderne et sécuritaire, ce projet répond non seulement aux besoins immédiats des automobilistes, des cyclistes et des piétons, mais il ouvre également de nouvelles perspectives aux agriculteurs et à l’industrie touristique, qui pourront profiter d’une connexion plus fluide avec Québec. Le pont incarnera un véritable levier de développement économique et social pour notre région, et ce, pour les décennies à venir. »

    Kariane Bourassa, députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré

    « À titre de député, je suis fier de cette nouvelle. Jamais un gouvernement n’aura eu autant d’ambition pour la circonscription de Montmorency! »

    Jean-François Simard, député de Montmorency

    Faits saillants

    • Afin de désigner le consortium responsable de la conception et des travaux du nouveau pont, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a amorcé en 2022 un processus de sélection rigoureux, comprenant notamment une évaluation de la qualité et une analyse de conformité des propositions techniques et financières.
    • Le Groupe Héritage Île-d’Orléans S.E.N.C., composé des entreprises Dragados Canada inc. et EBC inc., est celui qui a soumis la meilleure proposition technique et financière.
    • Le projet comprend trois volets :
      • le réaménagement de la côte du Pont et de son intersection avec le chemin Royal et la route Prévost (travaux préparatoires);
      • la construction du nouveau pont, incluant la reconstruction de l’échangeur entre l’autoroute Dufferin-Montmorency, le boulevard Sainte-Anne et le pont;
      • la déconstruction du pont actuel.
    • Au cours des prochaines semaines, le consortium réalisera les démarches afin d’obtenir toutes les autorisations environnementales et patrimoniales requises pour la réalisation des travaux et procédera à l’installation de ses bureaux et des aires de chantier temporaires.
    • Les travaux pour le réaménagement de la côte du Pont, réalisés par le Ministère, seront terminés à l’été 2024.

    Liens connexes

    Page Web du projet de construction du nouveau pont de l’île d’Orléans 
    Abonnement à l’infolettre  du nouveau pont de l’île d’Orléans
    Vidéo présentant le nouveau pont de l’île d’Orléans 

    Le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur les médias sociaux :

    Facebook 

    Instagram 
    LinkedIn 

    Un soutien de 4,3 M$ a permis à de nombreux Québécois de fréquenter les musées gratuitement en 2023-2024


     Publié le 16 avril 2024
     

    Le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, a maintenu l’offre de gratuité dans plus d’une centaine d’institutions muséales au cours de l’année 2023-2024, grâce à une enveloppe de 4,3 M$.

    Cette mesure permet aux Québécoises et aux Québécois de visiter gratuitement les institutions participantes le premier dimanche de chaque mois. On dénombre ainsi plus de 200 000 entrées gratuites dans les musées québécois privés entre mars 2023 et février 2024, soit une augmentation de 35 % de la fréquentation comparativement à 2022-2023. Par ce soutien à l’offre de gratuité, le gouvernement s’assure que les citoyens bénéficient d’un accès élargi à l’offre culturelle partout au Québec.

    « Les institutions muséales québécoises possèdent de fabuleuses collections et expositions qui sont des vitrines inestimables sur notre culture et notre patrimoine. Avec l’offre de gratuité, l’objectif de notre gouvernement est de démocratiser l’accès à cette grande richesse culturelle pour l’ensemble des Québécoises et Québécois. »

    Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

    Faits saillants 

    • L’offre de gratuité concerne les musées nationaux et les institutions muséales privées soutenues au fonctionnement par le ministère de la Culture et des Communications ; toutefois, l’adhésion n’est pas obligatoire. Les institutions muséales participantes en 2023-2024 sont au nombre de cent trois (103), soit trois (3) musées nationaux et cent (100) institutions muséales privées.
    • Les compensations à effectuer pour l’année 2023-2024 sont plus élevées qu’en 2022-2023, en raison d’une hausse importante de la fréquentation des institutions muséales lors des dimanches gratuits.

    Lien connexe

    Suivez le Ministère dans les médias sociaux   @MCCQuebec

    Des nouveaux services afin d’améliorer l’accès aux soins en santé mentale au centre-ville de Montréal


     Publié le 15 avril 2024
     

    Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a procédé aujourd’hui à l’inauguration, sur le territoire du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, de trois mesures visant à diminuer le recours à l’hospitalisation des personnes nécessitant un accompagnement spécialisé en santé mentale. Ces trois mesures, qui découlent de l’un des axes du Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026  (PAISM), sont l’Unité d’intervention brève en psychiatrie (UIBP), l’hospitalisation psychiatrique à domicile et l’Équipe d’accompagnement bref dans la communauté (ABC). Leur mise sur pied est possible grâce au financement de l’Institut de la pertinence des actes médicaux (IPAM).

    Hospitalisation psychiatrique à domicile

    Ayant amorcé ses services en 2023, le traitement intensif bref à domicile (TIBD), ou hospitalisation psychiatrique à domicile, permet aux personnes présentant un épisode aigu découlant d’un trouble mental et nécessitant une hospitalisation de recevoir des soins à la maison de jour et de soir, 7 jours sur 7. Ce service offre à l’usager qui le souhaite la même qualité de soins qu’en milieu hospitalier, à hauteur de plusieurs visites par jour, en le maintenant dans son milieu de vie. L’intervention au domicile de la personne, qui se fait avec la supervision d’un psychiatre, accroît les possibilités d’offrir du soutien aux proches et favorise le maintien de l’autonomie et des liens sociaux.

    Depuis le début du TIBD, près de 90% des personnes en ayant bénéficié n’ont pas eu à revenir à l’urgence.

    L’Équipe d’accompagnement bref en santé mentale dans la communauté (ABC)

    Depuis septembre dernier, la nouvelle Équipe d’accompagnement bref dans la communauté (ABC) fournit des services à des personnes en situation de crise en santé mentale qui se sont présentées à l’urgence ou qui sont susceptibles d’y recourir, à défaut d’avoir une réponse immédiate et adéquate à leurs besoins. Cette équipe clinique est composée de travailleurs sociaux, d’ergothérapeutes et d’une infirmière et offre un suivi psychosocial, bref et rapide, principalement dans le milieu de vie de la personne, selon une intensité adaptée à la situation. Les services sont offerts dans un maximum de 24 à 48 heures et visent la mise en place d’un filet de sécurité, la prévention de la crise ou encore sa résorption.

    L’Unité d’intervention brève en psychiatrie (UIBP)

    L’Unité d’intervention brève en psychiatrie (UIBP), située à l’Hôpital Notre-Dame, a pour mission d’offrir une réponse rapide et pertinente aux besoins psychiatriques urgents des adultes et des adolescents. Ces services sont notamment offerts aux personnes qui consultent à l’urgence pour des situations de crise en santé mentale et pour lesquelles un court séjour dans un milieu sécuritaire, offrant une surveillance 24 heures sur 24, est requis pour résorber la crise et permettre un retour dans le milieu de vie avec les services appropriés. L’UIBP est complémentaire à l’hospitalisation en psychiatrie.

    Cette unité comprend quatre lits et est accessible 24 heures sur 24. Elle est composée d’une équipe d’environ 10 personnes composée de psychiatres, d’infirmières, de travailleurs sociaux, de préposés aux bénéficiaires et de pharmaciens.

    Citation :

    « Le déploiement d’alternatives à l’hospitalisation est une des mesures phares de notre Plan d’action en santé mentale et permet de rapprocher les soins des gens, de favoriser le maintien ou un retour rapide de la personne dans son milieu de vie, tout en prévenant les hospitalisations. Cela représente un changement de culture dans la prise en charge des personnes ayant besoin de soins et de services en santé mentale. On assure ainsi la sécurité physique et émotionnelle des personnes tout en évitant les admissions de longue durée ainsi que le phénomène des « portes tournantes ». Je veux remercier les équipes du CIUSSS Centre-Sud et de l’Hôpital Notre-Dame qui ont cru en la mise en place de ces nouveaux services. Leur expertise et leur dévouement sont une source de motivation. »

    Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

    Faits saillants :

    • Les trois mesures inaugurées ont pour objectifs :
      • de prévenir l’hospitalisation ou d’abréger celle-ci ainsi que de favoriser le maintien ou un retour rapide de la personne dans son milieu de vie;
      • d’éliminer les processus hospitaliers parfois lourds et stigmatisants;
      • de transférer l’expertise psychiatrique et les expertises biopsychosociales spécialisées dans la communauté, à différentes enseignes, dans les milieux de vie de la population afin de créer une nouvelle culture de soins.
    • Le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal est l’un des sites pilotes en déploiement dans la province, en collaboration avec six autres établissements du réseau responsables de mettre en place des projets vitrines de plateaux de services intégrés spécialisés en santé mentale autour des urgences, financés par l’IPAM. Ces plateaux sont constitués des trois mesures énumérées ci-dessus.
    • Rappelons que le PAISM comprend des actions et des collaborations avec 10 ministères et organismes gouvernementaux et plusieurs autres partenaires. Il consacre un budget total de plus de 1,1 milliard $ à la santé mentale, dont 361 millions $ en nouveaux investissements. Il s’agit du premier plan d’action en santé mentale avec des investissements de cette envergure, qui contribuera entre autres à améliorer l’accès aux services, à offrir des soins axés sur le rétablissement et à favoriser l’implantation de meilleures pratiques.

    763 nouveaux logements sociaux et abordables seront construits rapidement à Montréal


     Publié le 12 avril 2024
     

     Les gouvernements du Canada et du Québec sont fiers d’annoncer que 763 logements sociaux et abordables pourront être construits rapidement à Montréal grâce au financement de 12 nouveaux projets. Ces derniers ont été sélectionnés dans le cadre du deuxième appel de projets du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) de la Société d’habitation du Québec (SHQ).

    Ces projets se réaliseront grâce à l’Entente Canada-Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL), dans laquelle le gouvernement du Canada investit 900 M$. À cette somme, le gouvernement du Québec a ajouté 900 M$ lors de la mise à jour économique de novembre 2023. La Ville de Montréal sera également un partenaire financier de ces projets grâce à une contribution équivalant à au moins 40 % de la subvention de base de la SHQ.

    L’annonce a été faite par la ministre du Tourisme et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et députée d’Hochelaga, Soraya Martinez Ferrada, la ministre responsable de l’Habitation et députée de Bertrand, France-Élaine Duranceau, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et député de Laurier-Sainte-Marie, Steven Guilbeault, la députée d’Anjou-Louis-Riel, Mme Karine Boivin Roy, et la mairesse de Montréal, Mme Valérie Plante.

    Dans un contexte de crise du logement, les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé, le 16 février dernier, qu’à l’échelle du Québec, 2 574 nouveaux logements pourront être construits rapidement en vertu de la sélection de 47 projets. Afin d’assurer une mise en chantier rapide de ces projets, leurs promoteurs devront avoir conclu un contrat avec un entrepreneur dans les 12 mois suivant leur sélection pour maintenir leur admissibilité aux contributions gouvernementales.

    Citations :

    « Tous les Montréalais méritent d’avoir accès à un logement abordable. C’est une question d’équité. C’est pourquoi nous sommes fiers de travailler avec le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal pour réaliser des progrès, construire plus de logements de qualité et rapidement, pour tous. »

    Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et députée d’Hochelaga

    « Quelques mois seulement après avoir signé une entente historique avec le gouvernement du Canada, nous sommes déjà prêts à annoncer la construction de logements additionnels dans le cadre du PHAQ. Cette bonne nouvelle pour la région de Montréal montre notre ferme volonté d’accroître la construction de logements abordables partout au Québec. Tous les Québécois et Québécoises méritent d’avoir un logement qui répond à leurs besoins. »

    France-Élaine Duranceau, ministre responsable de l’Habitation et députée de Bertrand

    « La crise du logement est un enjeu complexe qui exige la collaboration de tous les paliers de gouvernement. Je suis heureux de voir que grâce à cet investissement conjoint du gouvernement du Canada, du Québec et de la Ville de Montréal, nous pourrons rapidement bâtir et offrir plus de 763 nouveaux logements sociaux et abordables, dont 210 ici dans Laurier-Sainte-Marie. C’est une étape importante dans notre engagement commun pour améliorer l’accessibilité au logement à Montréal. »

    Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et député de Laurier-Sainte-Marie 

    « Les citoyens de la métropole peuvent compter sur des actions concrètes de notre gouvernement pour s’attaquer à la crise du logement. L’annonce d’aujourd’hui est le fruit d’un travail concerté entre notre partenaire fédéral, la Ville de Montréal, nos partenaires locaux et bien entendu les porteurs de ces projets, qui croient en la valeur du logement social et abordable comme vecteur d’une meilleure qualité de vie au sein de notre communauté. »

    Karine Boivin Roy, députée d’Anjou-Louis-Riel et présidente de séance

    « Cette entente de financement permettra à près de 800 ménages d’avoir accès à un logement social ou abordable à Montréal. Ces logements contribueront à préserver l’abordabilité de la métropole et la mixité de ses quartiers, qui sont au cœur de l’identité de la ville. Je salue la collaboration des gouvernements du Québec et du Canada, qui démontre que quand tous les paliers travaillent ensemble, ça marche. Notre administration fait de la crise de l’habitation une priorité depuis le jour 1 et nous continuerons d’innover et d’appuyer toutes les initiatives pour aider toutes les Montréalaises et tous les Montréalais à se trouver un toit qui répond à leurs besoins et à leurs moyens. »

    Valérie Plante, mairesse de Montréal 

    « L’ajout de ces 12 nouveaux projets de logements sociaux et abordables, totalisant plus de 760 unités, est un pas de plus dans la bonne direction. La Ville de Montréal démontre encore une fois qu’elle est en action pour soutenir les organismes d’habitation, pour que leurs projets se réalisent sans délai. Pour ce faire, elle travaille de concert avec toutes les parties prenantes pour y arriver. Ces différents soutiens financiers représentent une nouvelle action concrète supplémentaire pour faire face à la crise du logement. »

    Benoit Dorais, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable de l’habitation, de la stratégie immobilière, de l’évaluation foncière et des affaires juridiques et maire de l’arrondissement du Sud-Ouest.

    Faits saillants :

    • Certains ménages qui s’établiront dans ces logements auront la possibilité de bénéficier du Programme de supplément au loyer Québec de la SHQ, ce qui leur permettra de débourser 25 % de leur revenu pour se loger. Cette aide additionnelle est assumée à 90 % par la SHQ et à 10 % par la Ville de Montréal.
    • Afin de s’assurer de l’abordabilité des autres logements, une période de maintien de celle-ci sera exigée. Elle pourra aller jusqu’à 35 ans et les taux d’aide seront modulés en fonction de la durée de l’engagement. Les loyers pourront être indexés chaque année selon les indices de fixation prévus par le Tribunal administratif du logement.
    • L’objectif du PHAQ est de mobiliser tous les partenaires qui peuvent mettre sur pied des projets de logements abordables. Ceux qui peuvent déposer des projets sont les coopératives, les organismes à but non lucratif, les offices d’habitation et les entreprises du secteur privé. Le PHAQ vise également à accélérer la construction de logements, c’est pourquoi ses normes prévoient que les projets devront être mis en chantier dans les 12 mois suivant leur sélection, délai qui s’étendra à 18 mois dans certaines circonstances.
    • Lancé en mars 2023, le FACL est une initiative de 4 G$ du gouvernement du Canada, dont 900 M$ destinés au Québec. Il vise à accélérer la construction de 100 000 logements à l’échelle du pays.
    • Le gouvernement du Québec a aussi annoncé de nouveaux investissements de 900 M$ dans le cadre de sa mise à jour économique de l’automne 2023 pour accélérer la construction de logements.
    • Le 11 décembre 2023, le gouvernement du Québec avait annoncé une première vague de 14 projets cumulant 999 logements. Deux de ces projets sont situés sur le territoire de la ville de Montréal.
    • Le Québec est résolument engagé à poursuivre ses efforts visant à accélérer la construction d’unités résidentielles sur son territoire en s’appuyant notamment sur la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et d’autres dispositions. De plus, le gouvernement du Québec mettra en place une cellule interministérielle d’accélération des projets en collaboration avec les municipalités québécoises et adoptera de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire comportant des indicateurs liés à la construction de logements à partir desquels les municipalités devront se doter de cibles. Il entend proposer des modifications législatives, en cours d’élaboration et sous réserve de leur adoption par l’Assemblée nationale, visant à améliorer la densification urbaine, à faciliter l’autorisation de la construction d’immeubles d’habitation et à diminuer les délais afférents en conséquence.

    À propos de la Société d’habitation du Québec

    En tant que référence en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec par son expertise et ses services aux citoyens. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d’aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l’adaptation de domicile et l’accession à la propriété.

    Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca .

    SocietehabitationQuebec 
    HabitationSHQ 
    LinkedIn 

    À propos de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

    En tant qu’autorité en matière d’habitation au Canada, la SCHL contribue à la stabilité du marché de l’habitation et du système financier, vient en aide aux Canadiens dans le besoin et fournit des résultats de recherches et des conseils impartiaux à tous les ordres de gouvernement, aux consommateurs et au secteur de l’habitation du pays. La SCHL vise à faire en sorte que, d’ici 2030, tout le monde au Canada pourra se payer un logement qui répond à ses besoins. Pour en savoir davantage, suivez-nous sur Twitter Instagram YouTube LinkedIn  et Facebook .

    Listes des projets soutenus :

    Nom du projetOrganisme porteurNombre de logementsClientèle
    GordonSociété d’habitation et de développement de Montréal89Personnes seules et couples
    Jardin des PrairiesSociété d’habitation et de développement de Montréal32Familles et personnes seules
    OMHM St-AntoineOffice municipal d’habitation
    de Montréal
    151Familles
    1993 RosemontMaison St-Dominique23Personnes vivant avec un problème de santé mentale
    Les colocs de l’OuestLes Colocs de l’Ouest11Personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme
    Maison Lucien Lallier phase 2Maison Lucien-L’Allier15Personnes vivant avec un problème de santé mentale
    Habitation 1370Habitation 137038Familles, personnes seules
    Coulée GrouGérer son quartier120Familles, personnes seules, personnes âgées autonomes
    Résidence Bienvenue phase 2Résidence Bienvenue13Jeunes vivant avec un problème de santé mentale
    Ricochet (Hébergement/Homes) phase IRicochet (Hébergement/Homes)14Jeunes en situation d’itinérance
    Loggia Beaubien/Saint-MichelHabitations communautaires Loggia47Familles, personnes seules, personnes âgées autonomes, personnes ayant une déficience intellectuelle ou une incapacité
    Îlot 4 à Esplanade CartierInterloge210Familles et personnes seules

    Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2024/12/c0186.html

    La France, alliée du Québec pour inverser le déclin du français


     Publié le 12 avril 2024
     

    Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le premier ministre de la République française, M. Gabriel Attal, ont signé une déclaration commune sur la langue française aujourd’hui, dans le cadre de la 21e Rencontre alternée des premiers ministres français et québécois. En plus d’affirmer avec force la volonté de la France et du Québec de protéger le français, la déclaration souligne les valeurs communes des deux nations, comme la laïcité, l’égalité entre les femmes et les hommes et la liberté d’expression.

    La déclaration stipule que les deux nations s’appuient sur la relation d’amitié et sur l’histoire et la culture communes qui les unissent pour allier leurs forces, notamment dans la promotion du français et sa préservation, à l’image de la lutte pour inverser son déclin au Québec.

    Le texte trace également la voie à des actions souhaitées par les premiers ministres Attal et Legault autour de six grands thèmes, à savoir :

    • La promotion et la protection de la langue française ;
    • Le renforcement de la découvrabilité et de la valorisation des contenus francophones culturels et scientifiques en ligne ;
    • La défense de la liberté d’expression face à la désinformation et aux tentatives croissantes de réécrire le passé ;
    • Le renforcement de la francophonie économique ;
    • La mise en œuvre de la Déclaration sur la langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie, signée lors du dernier Sommet de la Francophonie, en novembre 2022 ;
    • La poursuite de leur soutien respectif à la Francophonie multilatérale, en particulier les programmes mis en œuvre par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

    Les premiers ministres Legault et Attal ont également profité de l’occasion pour saluer la création de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, en France. Ils mettent en avant l’importance d’une coopération pour préserver la diversité des langues et des cultures et permettre à la langue française d’être un agent de progrès, de culture, de développement économique et technologique et de modernité pour l’avenir.

    Citations :

    « Je suis très heureux qu’on signe aujourd’hui une déclaration commune sur la langue française, qui rappelle l’engagement de nos deux gouvernements à défendre la langue française et son rayonnement partout dans le monde, notamment en Amérique du Nord, où les francophones sont très minoritaires. Le Québec, comme seul État francophone sur le continent, a une responsabilité particulière de défendre le français. Je suis très heureux qu’on ait l’appui de la France dans cette mission-là, qui est existentielle pour les Québécois. »

    François Legault, premier ministre du Québec

    « Cette déclaration commune est de bon augure pour la langue française. Notre collaboration avec la France ne date pas d’hier et je suis enthousiaste à l’idée de continuer à travailler de concert avec notre plus ancien allié pour assurer un avenir radieux à notre langue. Je répète souvent que le français est la troisième langue d’affaires dans le monde et je suis convaincu qu’être un État francophone n’est aucunement un frein au développement de notre économie, de notre culture ou de notre société, bien au contraire. Rappelons-nous que la langue est un facteur de cohésion sociale, d’intégration, de fierté. Je me réjouis que nous unissions nos efforts pour pouvoir offrir à nos enfants un monde où ils auront, eux aussi, l’occasion de vivre et de s’épanouir en français. »

    Jean-François Roberge, ministre de la Langue française